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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 10:18

NOS aides ... indirectes à une pollution ... inévitable ?

PAC : Politique Agricole Commune

 
<< La Bourgogne 2100 € et le Languedoc Roussillon 3000 €



 << En Bretagne - Une étude d’Agreste :
      Les aides découplées représentent 90 %
      du revenu en élevage laitier


 
 << Autre exemple, la PAC en Champagne Ardennes  



A compter du 15 octobre 2008, l'ensemble des informations relatives aux bénéficiaires d'aides du FEAGA et du FEADER sera publié à partir du 30 avril de chaque année.
Le financement de la PAC a traditionnellement été assuré par un seul fonds, le FEOGA ( Fonds européen d'orientation et de garantie agricole ).

Les dépenses agricoles sont maintenant financées par deux fonds, qui sont compris dans le budget général de l’UE: le Fonds européen agricole de garantie (FEAGA), qui finance les paiements directs aux agriculteurs et les mesures destinées à réguler les marchés agricoles, telles que les interventions et les restitutions à l’exportation, et le Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER), qui finance les programmes de développement rural des États membres. FEADER - Bourgogne  

Le FEAGA intervient, dans le cadre de la gestion partagée entre États membres et Commission Européenne, dans le soutien aux marchés agricoles :


- les restitutions fixées pour l'exportation des produits agricoles vers les pays tiers ;

- les interventions destinées à la régulation des marchés agricoles ;

- les paiements directs aux agriculteurs prévus dans le cadre de la politique agricole commune ;

- certaines actions d'information et de promotion en faveur des produits agricoles sur le marché intérieur de la Communauté et dans les pays tiers, dont la réalisation est effectuée par les États membres.



Avec le FEADER, l’Union Européenne contribue à la réalisation des 3 objectifs suivants :

  • Amélioration de la compétitivité de l'agriculture et de la sylviculture
  • Gestion de l'espace et amélioration de l'environnement
    et le troisiéme axe, l' Amélioration de la qualité de vie dans les zones rurales et encouragement de la diversification des activités économiques.


     << La PAC n'est pas un jackpot
          pour tous les agriculteurs
              10,39 milliards d'aides publiques

    Le premier bénéficiaire est le groupe agroalimentaire Doux avec 63 millions d'euros de restitutions à l'export - un flou certain persiste sur les véritables bénéficiaires.

    

 

 

Taux en %

d’endettement

 

Part des dettes dans le total du passif

Taux en %

subventions/RCAI

 

Part des subventions d’exploitation dans le RCAI : Résultat Courant Avant Impôt

Céréales-oléoprotéagineux

37

70

Cultures générales

41

57

Ensemble grandes cultures

39

64

Vin appellation

19

1

Bovins lait

38

78

Bovins lait-viande

36

92

Herbivores-agriculture

38

94

Champagne-Ardenne

26

30

France entière

36

69




Réagissez déjà sur cette informaton méconnue du grand public.

QUI peut nous expliquer ce tableau extrait du document Champagne Ardennes ?

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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 18:47
article de Marc Laimé, publié sur son blog le 16 septembre 2009
 

Le président d’une société de pêche créée en avril 2009 pour protéger une petite rivière à truites qui traverse le célèbre village de Pommard en Côte d’Or lance un appel au secours. La région a longtemps subi de très graves pollutions d’origine viticole. L’intervention d’agents de l’ex-Conseil supérieur de la Pêche avait permis d’engager à partir de 2002 une restauration de la rivière gravement polluée, et d’y voir réapparaître des poissons. Mais le retard catastrophique enregistré pour raccorder un réseau d’assainissement à une STEP vient de mettre à bas des années d’effort, et de massacrer le dimanche 13 septembre plusieurs milliers de poissons qui avaient fait leur réapparition dans la rivière…

« Nous avons fondé en avril 2009 une société de pêche dans le but de protéger les espèces peuplant l’Avant-Dheume, une petite rivière à truites qui traverse notamment Pommard, célèbre village de Côte d’Or près de Beaune.

Des années 60 aux années 80 la région a connu une rapide industrialisation des pratiques agricoles et viticoles, avec une forte augmentation des consommations d’eau potable, et donc des captages de sources de plus en plus importants, avec des conséquences souvent graves.

Au début des années 90 les pollutions viticoles sont de plus en plus fortes : les bourbes, les lies et les eaux de rinçage sont rejetées directement dans le milieu aquatique, asphyxiant toute vie aquatique possible. C’est aussi la période où Pommard, qui n’avait pas de réseau d’assainissement, parle de construire une station d’épuration qui ne sera jamais faite. Et évidemment, les traitements phytosanitaires étaient couramment évacués vers la rivière.

Au début des années 2000 le projet d’assainissement n’arrive toujours pas à voir le jour, au motif que la commune de Pommard n’a pas d’argent.

Les quantités phénoménales de bourbes et de lies évacuées dans la rivière en période de vendanges, et qui recouvrent le lit de graviers de la rivière, provoquent des nuisances olfactives si intenses que des riverains exaspérés d’une commune en aval signent une pétition contre cette pollution.

En 2002 un garde assermenté du Conseil supérieur de la pêche (CSP) dresse des procès- verbaux aux viticulteurs (un nombre élevé) pour pollution.

Les années qui suivirent furent spectaculaires, tant le changement de pratiques permit à la rivière de se restaurer. Les bourbes et lies étant collectées, les rejets permanents des égouts sont seuls rejetés à la rivière, qui a une capacité d’autoépuration suffisante, pour que nous constations l’arrivée de vairons, loches et truites sauvages, 2 kilomètres en aval des rejets, même en période d’étiage.

Chaque année, lors des vendanges, quelques eaux de rinçage parviennent à la rivière, mais sans mortalité piscicole car les concentrations sont généralement suffisamment diluées à la période ou la rivière regagne en débit.

Un réseau d’assainissement est enfin construit en 2003, mais malheureusement inachevé, et surtout non raccordé au réseau de Beaune comme prévu.

Une cinquantaine de mètres séparent les deux canalisations. Motif invoqué : toujours le manque d’argent de la commune.

Cette année, après avoir vu la vie aquatique reprendre, et ayant l’espoir que cela s’améliore encore avec le raccordement des eaux usées de Pommard sur Beaune, nous étions confiants.

Mais après que la Communauté d’agglomération Beaune Côte et Sud ait reculé deux fois en un an l’échéance des travaux, à la fin décembre 2008 puis en septembre 2009 avant les vendanges, nous avons su il y a deux semaines environ que les travaux ne seront finalement terminés que le 20 octobre 2009.

Cette année ne s’annonçant pas comme les autres, les vendanges ont été avancées.

De plus la rivière ayant son niveau le plus bas depuis début septembre, au lieu d’août habituellement, ces deux particularités vont faire très mauvais ménage.

Les pluies ne sont pas tombées depuis, et le dimanche 6 septembre le brunissement de l’eau que nous voyons régulièrement chaque année, mais beaucoup moins dilué cette fois-ci, s’intensifie de jour en jour, jusqu’au matin du dimanche 13 septembre, où toutes les truites sauvages sont mortes asphyxiées. Les vairons quant à eux sautent de l’eau pour essayer de s’oxygéner et les chevaines happent l’air en surface.

Lundi 14 septembre, après sept ans où la nature a fait son travail, nous constatons amèrement l’immense gâchis à près d’un mois du raccordement de l’assainisement de Pommard sur Beaune.

Les décisions ont traîné pendant des années, puis les travaux repoussés jusqu’à la catastrophe prévisible : la mort lente en moins d’une semaine (certains chevaines ne sont pas encore morts), de milliers de poissons (truites, vairons, loches, goujons, chevaines).

Comment réagir face au côté très immoral de la chose ? La gendarmerie est venue constater les dégâts, nous allons déposer une plainte et aussi passer dans le journal local.

Nous voulons établir un plan de restauration de cet écosystème et ce sont les responsables de ce désastre qui devront payer, bien que la nature n’ait pas de prix.

Nous avons besoin de soutien pour aider l’écosystème à reprendre. »

Contact :

Emmanuel Rozier, Président de l’Association "La Société de Pêche du Sud-Beaunois", et amoureux de la nature.

courriel : rozier_emmanuel@msn.com

 

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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 21:38

 

 

La Marne Agricole du 12 septembre 2009 annonce que les fuites de nitrates sont divisées par deux, tout en gardant la productivité, lorsque des cultures intermédiaires qui retiennent l’azote sont pratiquées. A Thibie et sur 6 ha, la preuve a été faite.

La mémoire des anciens est revenue. 

Article dédié aux jeunes et moins jeunes exploitants du pays de Vitteaux
 

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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 03:31

     
La faute aux nitrates et aux cultures

 
À Loisy-sur-Marne, la consommation de l'eau est déconseillée aux femmes enceintes et aux nourrissons. La faute aux nitrates et aux cultures.


UNE fois de plus, la qualité physico-chimique de l'eau s'avère « mauvaise » à Loisy-sur-Marne. Selon le rapport annuel sur le prix et la qualité des services d'eau et d'assainissement de la communauté de communes de Vitry-le-François qui vient de paraître, l'eau distribuée aux 917 habitants « présente des teneurs en nitrates qui dépassent toute l'année les normes réglementaires ».

En 2008, la teneur moyenne des nitrates a en effet atteint… 55,79 mg/l, la concentration maximale admissible étant égale à 50 mg/l. La consommation de l'eau est donc « déconseillée aux femmes enceintes et aux nourrissons ».

Daniel Conraux, maire de Loisy-sur-Marne et 2e vice-président de l'intercommunalité vitryate chargé de l'eau et de l'assainissement, n'est pas surpris de ces résultats. Bien au contraire. « Depuis 1976, l'on observe régulièrement de fortes concentrations en nitrates, affirme-t-il, graphique à l'appui. Et depuis 1984, les pics oscillent au-dessus de 50 mg/l principalement au printemps. Aujourd'hui, ils arrivent allègrement à 70 mg/l… ».

« Craie fracturée »

Situé au bord de la route de Maisons-en-Champagne, au milieu des champs, le château d'eau a été construit en 1936, au-dessus du puits, d'une profondeur théorique de 76 mètres. Ce forage a fait l'objet d'une expertise en 1991. « La nappe d'eau se trouve dans une craie fracturée, explique Daniel Conraux. L'eau qui alimente le puits est contenue dans les 25 premiers mètres. Les 50 mètres en dessous ne servent que de réserve ».

Un problème lorsque le bassin d'alimentation de ce captage d'eau potable fait l'objet d'une culture intensive (voir encadré). « L'hydrogéologue agréé a attesté que la mise en place d'un périmètre de protection autour de ce puits ne réduirait pas de façon sensible la teneur en nitrates de l'eau, poursuit-il. Il a conclu à l'abandon de ce captage d'eau au lieu-dit « La fosse aux loups » ».

Trois autres puits ont donc été creusés dans la commune de Loisy-sur-Marne, au « Grand Champ ». Là aussi, l'eau prélevée présentait de fortes concentrations en nitrates, à la limite même de la conformité. « On ne peut pas chercher de l'eau de l'autre côté du CD 2, cette zone étant classée inondable », constate le premier magistrat de la commune.

Pour obtenir une eau de « bonne » qualité physico-chimique, il ne reste désormais plus que deux solutions : construire un système de dénitrification de l'eau ou alimenter le village de Loisy-sur-Marne à partir de la cité rose. C'est cette deuxième option qu'a pour l'instant retenue la communauté de communes de Vitry-le-François. Loisy-sur-Marne pourrait être raccordé au forage situé aux Indes. « Vitry-le-François doit se doter d'un troisième château d'eau, rappelle Daniel Conraux. Celui-ci pourrait se trouver sur la Zac de la Haute-Voie, à Loisy-sur-Marne, de manière à alimenter la zone d'activités et la commune ». En 2008, 63 780 m3 d'eau ont été produits, ce qui correspond à une consommation de 300 m3 environ par jour pour 950 habitants. Une consommation qui devrait s'accroître dans les prochaines

années…

Stéphanie GRUSS - l'Union 30-07-2009

La double facture pour les habitants : 

- pour la pollution subie ( le prix du m3 va augmenter du au raccordement )
- pour l'agmentation de l'abonnement ( ou part fixe ). ?

Une interconnexion à suivre.
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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 06:21

Reflet de société


Trois années noires : 2005-2006-2007
Monsieur le Maire ne s'affolait pas.

Depuis 2006, on observe 
une nette décroissance des nitrates ...

lire la suite

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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 19:35

Agence de l'eau Loire-Bretagne

On reconduit le principe pollué payeur, on augmente la redevance des ménages d'un tiers

Les quatre associations nationales de consommateurs constatent que l'agence de l'eau s'est écartée de sa vocation première qui consistait à accorder des aides pour le changement des pratiques polluantes et à mettre en place des redevances qui incitent à modifier les comportements.

 

Le 1er décembre, le comité de bassin de l'agence de l'eau Loire-Bretagne votera son 9ème programme qui définit pour 6 ans les grandes orientations budgétaires de l'agence. Le programme proposé est simple :


- La profonde iniquité des redevances est maintenue et l'agence continue de mettre en oeuvre le principe pollué-payeur. Les consommateurs vont prendre en charge 85 % des redevances alors que les représentants de l'agriculture, qui représentent 90 % de la pollution par les pesticides, les trois quarts de la pollution par les nitrates et 80 % de la consommation nette d'eau l'été, vont s'acquitter d'une redevance insignifiante (4 % du total)


- Le programme d'intervention persiste à privilégier les procédés curatifs au détriment de la prévention en amont : le gros des investissements de l'agence concerne la subvention de l'assainissement, du traitement de l'eau ou la mise en place de la dépollution chez les professionnels ; autant d'opérations qui consistent à gérer la pollution sans chercher à la réduire.


- Au final, l'immobilisme de l'agence produit une seule décision tangible : augmenter les redevances de 29 % ce qui va entraîner une surprime d'au moins 5 % sur la facture d'eau des ménages du bassin Loire-Bretagne

...  la suite sur le site de Que choisir

C'était en 2006, après le Grenelle de l'Environnement où en est-on ?

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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 08:39


Quelques pages intéressantes


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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 07:51

L'eau du robinet est déconseillée


Jeudi 15 mai 2008, L'Yonne républicaine

 



 

( Source : bourgogne-nature.fr )

 

 

 

 

Dépassement de la norme en nitrates

 

Le 28 avril, à partir de 20h30, le Réseau d’information de dépassement de la norme en nitrates informait automatiquement les personnes concernées.

 3000 usagers directement contactés au téléphone par Lyonnaise des eaux. Cette opération d’information à titre de prévention vise à cibler et prévenir les femmes enceintes et les parents des nourrissons qui peuvent se procurer de l’eau en bouteille auprès des services de la Lyonnaise des eaux (74, rue Guynemer à Auxerre).
La norme française (définie par l'OMS pour les femmes enceintes et les nourrissons) limite le taux de nitrates par litre d’eau à 50 mg par litre. Les niveaux enregistrés sont de l’ordre de 51 mg/litre.
De la même manière, dès le retour à la normale, les foyers concernés seront informés.

Pour davantage d'information et pour consulter la Liste des communes et des rues concernées

 

( Source : communaute-auxerrois.com )

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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 07:35

Info Igepac

Une revue à consulter sur le site " developpementdurable.com "

 

 

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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 13:51

 

 

Jean Pierre soulève une très grande préoccupation d’Igepac et des consommateurs, la présence de pesticides non détectés dans notre eau.

Et pourtant, Veolia, SAUR, …

Lire la suite dans la rubrique Questions & Réponses

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