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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 00:38

Ouverture d'une consultation pour demander aux Européens s'ils veulent le développement d'une agriculture biologique

 

AFP, janvier 2013

 

Le Commissaire européen à l'Agriculture, Dacian Ciolos, a lancé mardi une offensive contre les OGM avec l'ouverture d'une consultation pour demander aux Européens s'ils veulent le développement d'une agriculture biologique.

 

Les 500 millions de consommateurs de l'UE sont invités à se prononcer sur un questionnaire mis en ligne par la Direction générale Agriculture et développement rural a l'adresse suivante :

http://ec.europa.eu/yourvoice/ipm/forms/dispatch?form=orgagric2013&lang=fr /

 

La consultation, ouverte jusqu'au 10 avril 2013, est "anonyme". Elle souligne que le terme biologique signifie "sans OGM", demande si cela est une raison du choix des produits biologiques, si les animaux d'élevage bio doivent être nourris avec des produits issus de l'agriculture biologique et interroge sur le rôle de l'étiquetage.

 

MERCI pour votre participation...

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 16:53

Une future candidature pour une écologie citoyenne

 

Corinne Lepage est une des rares personnes du Monde politique à défendre nos valeurs citoyennes. CAP 21 s’est intéressé aux publications d’igepac dès le début du blog. igepac en est reconnaissant, un sincère " renvoi d'ascenseur ".

 

 

 

 

 

 

 

Si des problèmes de connexion, voir ici :  

http://youtu.be/ZrNDwf0hPkc

 

 

 

 

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 00:33

 

 La culture sans poison,

c'est rentable et dans le bonheur !

 

Après une visite chez Aurélien dans l'Auxois 

découvrons Stéphanie dans le Mâconnais

 

71570-leynes.PNG

 

Avec ces belles journées ensoleillées d’automne voici un article du JSL ( Journal de Saône-et-Loire ) pour nous redonner le moral.

 

    

« Stéphanie Desgouilles a changé de vie et nage aujourd’hui dans le bonheur. Celui de la viticulture en biodynamie, ici :

 

http://www.igepac.com/article-le-bonheur-est-dans-la-vigne-100-bio-88436024.html

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 22:04

 

Mercredi 15 juin à 20h00

à Semur-en-Auxois

Centre Saint Exupéry, Salle Viollet le Duc

Rue Joseph Lambert

 

conférence/débat animée par André Lefebvre

 

andre-lefebvre.PNG

 

Élu conseiller régional de BOURGOGNE depuis mars 2010, il est secrétaire de la commission « Environnement, développement durable et éco-responsabilité – Agriculture et forêt »

 

A 24 ans, en 1974, André Lefebvre termine ses études d’ingénieur en publiant avec ses collègues L’Agriculture biologique en France: écologie ou mythologie ?

 

Premier conseiller bio en France en Chambre d’Agriculture, il participe depuis 32 ans à la recherche d’alternatives aux pesticides et au développement de l’agriculture biologique dans l’Yonne et en Bourgogne. Administrateur du Mouvement pour le Droit et le Respect des Générations futures (MDRGF), il milite contre le développement des OGM dans l’alimentation. Après s’être engagé contre le Traité constitutionnel européen, cet altermondialiste souhaite œuvrer au rassemblement écologiste « pour aller plus vite et plus loin dans la mutation de l’agriculture et de la société »

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 19:52

tarte-aux-cerises.PNG 

 

Voici, la liste des produits chimiques utilisés pour la fabrication d'une tarte aux cerises de supermarché, depuis le champ de blé jusqu'à l'usine agro-alimentaire.!

 

Histoire de la Pâte

 

Pour obtenir la farine, les grains de blé ont été enrobés d'un fongicide avant semis. Pendant sa culture, le blé a reçu de 2 à 6 traitements de pesticides selon les années, 1 traitement aux hormones pour raccourcir les tiges afin d'éviter la verse et 1 dose importante d'engrais: 240 kg d'azote, 100 kg de phosphore et 100 kg de potassium à l'hectare, tout de même !

Le blé moissonné, dans le silo, après récolte, les grains sont fumigés au tétrachlorure de carbone et au bisulfide de carbone, puis arrosés au chlopyriphosméthyl.

 

Pour la mouture, la farine reçoit du chlorure de nitrosyl, puis de l'acide ascorbique, de la farine de fève, du gluten et de l'amylase.

Ensuite, il faut faire lever la pâte. La poudre levante est traitée au silicate de calcium et l'amidon est blanchi au permanganate de potassium.

Pas de pâte sans corps gras. Ceux-ci reçoivent un antioxydant ( pour éviter le rancissement ) comme l'hydroxytoluène de butyl et un émulsifiant type lécithine.

 

Histoire de la Crème

 

La crème sur laquelle vont reposer les cerises se fait avec des oeufs*, du lait**, et même de l'huile***.

 

* Les oeufs proviennent d'un élevage industriel où les poules sont nourries avec des granulés contenant des :

- antioxydants (E300 à E311),

- arômes,

- émulsifiants: alginate de calcium,

- conservateurs : acide formique,

- colorants : capsanthéine,

- agents liants: lignosulfate

- et enfin des appétants : glutamate de sodium, pour qu'elles puissent avaler tout ça.

 

Elles reçoivent aussi des antibiotiques, bien entendu, et surtout des anticoccidiens. Les œufs, avant séchage, reçoivent des émulsifiants, des agents actifs de surface comme l'acide cholique et une enzyme pour retirer le sucre du blanc.

 

** Le lait provient d'un élevage industriel où les vaches reçoivent une alimentation riche en produits chimiques :

- antibiotiques : flavophospholipol (F712) ou monensin-sodium (F714)

- antioxydants : ascorbate de sodium (F301), alphatocophérol de synthèse

(F307), buthyl-hydrox-toluène (F321) ou éthoxyquine (E324),

- émulsifiants : alginate de propylène-glycol (F405) ou polyéthylène glycol

(F496),

- conservateurs : acide acétique, acide tartrique (E334), acide propionique

(F280) et ses dérivés (F281 à E284),

- composés azotés chimiques : urée (F801) ou diurédo-isobutane (

- agents liants : stéarate de sodium,

- colorants : F131 ou F142

- et enfin des appétants pour que les vaches puissent manger tout ça, comme le glutamate de sodium.

 

*** Les huiles, quant à elles, ont été :

- extraites par des solvants comme l'acétone,

- puis raffinées par action de l'acide sulfurique,

- puis lavage à chaud,

- neutralisées à la lessive de soude,

- décolorées au bioxyde de chlore ou au bichromate de potassium

- et désodorisées à 160°C avec du chlorure de zinc.

- Enfin, elles ont été recolorées à la curcumine.

La crème de la tarte, une fois fabriquée, reçoit des arômes et des

stabilisants comme l'acide alginique (E400).

 

Histoire des Cerises

 

(complété d'apres des éléments de "Aromatherapie" Jean Valnet 1990, Maloine)

Les cerisiers ont reçu pendant la saison entre 10 et 40 traitements de pesticides selon les années.

 

Les cerises sont :

 

- décolorées à l'anhydride sulfureux

- et recolorées de façon uniforme à l'acide carminique ou à l'érythrosine.

- Elles sont plongées dans une saumure contenant du sulfate d'aluminium

- et à la sortie, reçoivent un conservateur comme le sorbate de potassium

(E202).

 

Elles sont enfin enduites d'un sucre qui provient de betteraves qui, comme les blés, ont reçu leur bonne dose d'engrais et de pesticides. Ce sucre est extrait par :

- défécation à la chaux et à l'anhydride sulfureux,

- puis décoloré au sulfoxylate de sodium,

- puis raffiné au norite et à l'alcool isopropylique.

- Il est enfin azuré au bleu anthraquinonique.

 

Par ces traitements, les cerises ayant donc perdu tout leur goût, il est nécessaire d'ajouter un parfum artificiel alimentaire. Ce parfum est une recréation synthétique du goût et de l'odeur à partir d'éléments artificiels issus de la chimie du pétrole aux prix de revient extrêmement faibles- par économie d'échelle - en comparaison du parfum naturel de fruit.

 

L'exemple développé est ici la cerise, mais de tels composés servent à recréer aussi bien des parfums artificiels de fraise, d'ananas, de framboise, de miel, de caramel, de muguet ... etc.

 

Le parfum artificiel de cerise se compose donc des molécules synthétiques ( donc à la stéréochimie inversée ) suivantes :

- acétate d'ethyle

- acéthyl méthylcarbinol

- butyrate d'isoamyle

- caproate d'ethyle

- caprylate d'isoamyle

- caprate d'ethyle

- butyrate de terpenyle

- geraniol

- butyrate de geranyl - acetylacetate d'ethyle

- heptanoate d'ethyle

- aldéhyde benzoique

- aldéhyde p-toluique

- vanilline

- essence artificielle d'amande amère SAP

- essence artificielle de girofle Bourbon

- essence artificielle de cannelle Ceylan

- essence de lie de vin .

 

Ce texte, consacré à "la tarte aux cerises de supermarché" a été rédigé par Claude Bourguignon, un ingénieur agronome qui travailla à l'INRA, avant de quitter l'honorable maison pour cause de désaccord. Spécialiste de la microbiologie des sols, c'est lui qui démontra, pour la première fois, que les sols cultivés à grand renfort d'engrais chimiques et de pesticides, étaient biologiquement ... morts. Tout ce qui fait la vie, et donc la qualité des terres, à savoir les populations microbiennes et fongiques, est détruit par les produits chimiques, conduisant à une perte des nutriments et à l'érosion des sols. Membre de la Société américaine de microbiologie - en France , il n' y a plus aucune chaire de microbiologie des sols, y compris à l'INRA ! - Claude Bourguignon a créé avec sa femme le Laboratoire d'analyse microbiologique des sols, qui intervient dans de nombreux pays, pour aider les agriculteurs à retrouver la fertilité de leurs sols.

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 00:05

Les principaux thèmes abordés lors de la conférence : VIE ET MORTS DES SOLS du 10 février 2011 qui a eu lieu à Quetigny (21)

 

L’un des objectifs de l’association Veille aux grains est de relayer les informations afin d’encourager l’agriculture biologique, c’est dans ce cadre qu’elle a organisé cette conférence.

 

Lydia et Claude Bourguignon ont créés leur laboratoire de recherche d’agronomie indépendant il y a 20 ans.

 

Lydia explique que la qualité des sols est l’affaire de tous, des agriculteurs, des collectivités et des consommateurs.

 

6000 ans d’agriculture ont entrainé la création de 2 milliards d’hectare de désert dont 1 milliard en 100 ans.

 

A l’origine la population était itinérante elle défrichait, cultivait quelques années et partait plus loin. La nature avait le temps de se régénérer. Ensuite la population s’est sédentarisée et cultivait toujours au même endroit épuisant la terre et entrainant l’apparition de mauvaises herbes.

 

L’utilisation des engrais, de l’irrigation provoque l’érosion des sols : 12 millions d’hectare par an.

 

L’irrigation avec l’eau des eaux souterraines pour avoir plus de rendement entraine avec l’évaporation le dépôt de calcaire et de sodium qui à terme nuit à la plante.

 

En 1950 en France nous perdions 10 tonnes de terre par hectare par an.

Aujourd’hui nous perdons 40 tonnes de terre par hectare par an.

Aux USA ils perdent 200T / Hectare/an.

 

L’activité biologique des sols agricoles français a chuté de 90% depuis 1900

5 millions ha de sol cultivés sont perdus chaque année du fait du développement des villes et la qualité des terres n’est pas prise en compte. Souvent les zones les plus fertiles sont sélectionnées par les promoteurs, la construction y est plus faciles, zones planes…

 

Les anciens villages étaient souvent construits sur les coteaux pour laisser les bonnes terres libres.

 

La France perd 1 département tous les 7 ans.

 

Nous cultivons 1.5 milliard d’ha pour 6.8 milliards d’habitants soit moins de 2500 m2 / habitant et pour se nourrir en Europe on utilise 6000 m2 /hab et aux USA 8000 m2 / hab.

 

Cela signifie que certaine population se nourrissent avec quelques m2.

1 milliard sont sous alimentés et 3 milliards sont carencés en 1 ou 2 aliments

Actuellement avec les catastrophes naturelles en Russie, en Australie … certains économistes estiment à moins d’un mois la réserve alimentaire sur la planète.

 

Les paysans sont devenus des agriculteurs puis des exploitants agricoles mais surtout des exploités des entreprises de pétrochimie. Avec les engrais les rendements ont été multipliés par trois mais avec dix fois plus d’utilisation d’engrais. Et maintenant les rendements arrivent aux bouts.

 

La dynamique de dégradation des sols :

 

Biologique : l’apport en engrais et l’irrigation accélère la destruction de la matière organique qui nourrit la faune

 

Chimique : Les éléments nutritifs se lessivent polluent les nappes et entraine l’acidification des sols

 

Physique : Le calcium étant lessivé dans les nappes il ne fixe plus le complexe argilo-humide : argilo charge négative et le calcium 2 charges positives ce qui va retenir l’argile. La perte du calcium entraine plus de charge positive donc l’argile n’est plus retenue ce qui engendre la mort physique des sols.

 

Les mauvaises pratiques agricoles des sols entraine l’érosion, les dégâts environnementaux (inondation), appauvrissement minéral des sous-sols, chute des rendements. Ainsi que la destruction de la faune des sous-sols, alors que les vers mélangent l’argile et l’humus et fait descendre l’humus au pied de la plante.

 

Et 90% des nappes sont polluées par les résidus de pesticides et de fongicides.

 

Une forêt capte 150 millimètre d’eau à l’heure et une terre cultivée ne capte que 1 millimètre d’eau par heure.

 

Fertilisation des plantes

L’atmosphère fournit 94 % de la matière sèche 3 atomes sont prélevés : C,O,H

 

...

 

La suite ici

http://creanceybiogaz.over-blog.com/

 

par Florence BB



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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 00:02

  La culture "bio" est la seule solution pour sauver nos ressources en eau.

 

Aurélien, un jeune bourguignon nous fait partager ses convictions.

 

 

Un souffle de fraicheur dans un Monde en asphyxie

 

 

thorey-carte.PNG

 

 4 vidéos, de la vigne à la cave

 

 

 

 

 

 


   

 

 


 

   

 


 

 contact : <febvrea@yahoo.fr>

 

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 00:19

En 2010, sur le plan national, la hausse des surfaces d’agriculture biologique a été de 23%. Fin 2010, on dénombrait 20 600 exploitations bio. « Selon les toutes premières évaluations, on estime que la croissance du marché total des produits bio s’est élevée à +10% en France en 2010 » précise l'Agence bio qui publie ces données. Mais la superficie agricole utilisée concernée par l'agriculture biologique n'atteint toujours que de 3% du total hexagonal. L'objectif français pour 2012 est de 6%.

  logo-dijonscope-1

 

Un bel article d'Émilie Petit - mercredi 09 février 2011

 

La Côte-d’Or abrite actuellement près de 260 fermes biologiques. Près de 50 conversions de terres, un total de 122 domaines et plus de 1.000 hectares en bio : la filière semble en plein essor comme le reflète le bilan chiffré 2010 du Groupement départemental d’agriculteurs biologiques de Côte d’Or (GAB21), annoncé lundi 07 février 2011 lors de son assemblée générale à Sombernon (21).

 

Mais les producteurs qui se lancent dans la culture biologique sont-ils assurés de voir leurs revenus prospérer malgré la crise économique touchant un nombre important de cultivateurs ? Selon les concernés, le marché bio reste ouvert à une condition : pour s’y plaire - et y prospérer -, il faut faire preuve d’une certaine éthique. Témoignage de Pascal Guerin, producteur bio de céréales animalières et de viande bovine pour la société GAEC, à Billy-

les-Chanceaux (21)...

 

Ma petite entreprise, connaît pas la crise...

 

Depuis 1998, Pascal Guerin, producteur bio de céréales animalières et de viande bovine pour la société GAEC à Billy-les-Chanceaux, en Côte-d’Or, bichonne son élevage à base de céréales bio. « Le marché bio est beaucoup plus stable que le marché conventionnel. Nous ne souffrons pas de hausses ou de baisses importantes ».

 

Contrairement aux agriculteurs dits conventionnels donc, les agriculteurs biologiques ne souffrent pas de la crise économique qui continue de sévir dans l’Hexagone. « Nous avons de plus en plus d’adhérents. Nous sommes passés à 150 adhérents en 2010 en Côte-d’Or, c'est-à-dire quarante de plus que l’année dernière. C’est vrai qu’il y a une véritable évolution. Au niveau du chiffre d’affaires, le revenu reste par contre le même », explique-t-il.

 

Cet ancien agriculteur conventionnel a choisi de passer du côté bio pour des raisons principalement éthiques, mais pas sans étudier le terrain au préalable. « On ne peut pas passer au bio en deux jours ! Nous avons dû faire des études avant de passer à la bio pour s’assurer que nous pouvions avoir une pérennité, ce que nous avons pu constater ces dernières années ».

 

La Bourgogne, friande de bio

 

Le rapport publié par l’Observatoire régional de l’agriculture biologique en Bourgogne confirme que la bio a le vent en poupe au pays des Ducs. Il existe actuellement 604 fermes bios dans la région, dont 122 nouveaux agriculteurs certifiés en 2010. Des chiffres qui attestent un fort engagement de la part des agriculteurs reconvertis. Ce que confirme Pascal Guerin : « Il y a eu trois ouvertures d’associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (Amap) en 2010 et il est prévu d’en ouvrir deux autres, notamment une à Sombernon et une autre à Dijon, ce qui prouve qu’il y a une forte demande de la part des consommateurs ».

 

Quant à elle, la Côte-d’Or n’est pas en reste puisque l’année 2010 a vu une cinquantaine de ces fermes se convertir au bio. Au total, il existe 260 fermes estampillées bio dans le département et les vignobles sont les plus nombreux à pratiquer cette culture écolo. Une donnée loin d’être surprenante puisque le vin reste définitivement la marque de fabrique du relief bourguignon.

 

Le Grenelle de l’environnement, qui souhaitait voir passer en agriculture biologique 6% de la surface agricole utile (SAU) en 2010, et vise les 20% en 2020, peut donc être fière du pays côte-d’orien.

( Lire ici le rapport http://www.dijonscope.com/lien?url=http://www.legrenelle-environnement.fr/IMG/pdf/Fiche_6.pdf&referer=/011072-cote-d-or-agriculture-biologique-une-filiere-qui-rapporte-nbsp  )

 

En effet, le département n’a pas attendu 2010 pour dépasser la barre des 6% et affiche d’ores et déjà un total de 14,1% d’agricultures biologiques toutes filières confondues, dont 11,4% pour le vignoble.

 

La jeunesse en ligne de mire

 

Et pour être certain que la culture bio fasse effet au plus profond des entrailles françaises, les premiers visés par le Grenelle de l’environnement sont justement cette jeune génération. Pour ce faire, les restaurants scolaires, principaux véhicules de transmissions de la culture de la table et de la "bonne bouffe", doivent s’engager à atteindre, d’ici 2012, 20% de produits biologiques dans leurs assiettes en vue d’une généralisation à toute la restauration collective. Des objectifs identiques sont fixés s’agissant de l’intégration de produits de saison et de produits locaux de proximité.

 

Ce que tente de mettre en place, avec succès au vue des derniers chiffres, la ville de Dijon : « Nous nous attachons aujourd’hui à privilégier un pain bio fait par des producteurs locaux. Notre boulanger se fournit donc en farine au moulin de Cologne entre autre. Nous avons également du lait, de la semoule et des lentilles bios. Et nous sommes actuellement en phase d’essai pour la viande », explique Agnès Legrand, responsable de la restauration municipale à la ville de Dijon.

 

La capitale des ducs de Bourgogne affiche donc une volonté de bichonner ses enfants, "mais ce n’est pas évident, au vu de notre budget, de passer au tout bio. Pour l’instant, 9% de ce budget est consacré aux produits bios. Selon nos calculs, nous devrions pouvoir atteindre les 10%. Au-delà, par contre, cela me paraît très difficile", souligne-t-elle.

 

Le bio : réservé à une élite ?

 

Le problème soulevé depuis les débuts de la commercialisation des produits bios vient du prix d’achat fortement élevé. Une donnée qu’explique aisément Pascal Guerin : « Aujourd’hui, les consommateurs voudraient avoir accès à un produit bio au même prix qu’un produit conventionnel, ce qui n’est pas possible. Nous avons une charge de main d’œuvre plus importante. Par exemple, les maraîchers font du désherbage à la main et il faut payer cette main d ‘œuvre ».

 

Selon l’étude concernant la consommation et la perception des produits biologiques en France réalisée en février 2011 par l’Agence Bio sur un échantillon de 1.028 Français, 79% des Français n’achètent pas de produits bios en raison de leurs prix d’achat trop élevés, alors que 66% d’entre eux n’ont toujours pas le réflexe d’en acheter.

( Lire ici l'étude de l'Agence Bio

http://www.dijonscope.com/lien?url=http://www.agencebio.org/upload/pagesEdito/fichiers/DPbarom%C3%A8treBIO040210def.pdf&referer=/011072-cote-d-or-agriculture-biologique-une-filiere-qui-rapporte-nbsp )

 

« Il faut qu’il y est une prise de conscience des consommateurs. Aujourd’hui, la part du pouvoir d’achat des ménages dans l’alimentation est réduite à 15% alors qu’il y a 40 ans, elle était de 30% ou 40%. C’est un choix. Mais pour que la filière bio puisse perdurer, le prix du produit ne doit pas être abaissé au prix d’un produit conventionnel, sinon il y a le risque de casser la filière ! », explique Pascal Guerin.

 

Cultiver bio et penser bio

 

Une chose est sûre : si les producteurs ne connaissent pour l’instant pas la crise, se lancer dans le bio engage des coûts supplémentaires et les agriculteurs n’ont d’autres choix que de tenter d’amortir ce coût en pratiquant des prix d’achat plus élevés. Mais cultiver des terres biologiques est avant tout un engagement moral. C’est en tout cas le point de vue de Pascal Guerin : « Si tout le monde produisait bio, nous n’aurions plus toutes les taxes de dépollution que nous avons, par exemple, sur l’eau. Nous serions sans doute moins malades si nous avions une alimentation plus seine. Donc nous récupérerions en quelque sorte notre investissement. Mais pour l’instant la prise de conscience a du mal à se faire ».

 

Pascal Guerin souhaite pourtant suivre son éthique de cultivateur amoureux de la terre et de la planète jusque dans la commercialisation de ses propres produits qu’il transforme lui-même dans sa ferme grâce à un investissement dans des machines performantes d’ores et déjà amorties : « Pour éviter de payer le prix fort, nous conseillons aux consommateurs de venir directement chez le producteur ».

 

Mais il s’agit là d’une véritable démarche de la part des consommateurs, ce que cet agriculteur passionné a bien compris : « Pour éviter les déplacements en voiture inutiles, nous essayons d’avoir d’autres produits à disposition : un peu d’épicerie, de la farine ou des lentilles pour que le client ne reparte pas qu’avec une caissette de viande. Nous essayons aussi de sensibiliser les gens qui viennent de loin à faire du covoiturage. Nous récompensons le consommateur avec un morceau de viande par exemple. Parce que bien sûr dans notre démarche éthique, si un consommateur fait 45km pour cinq kilos de viande, quelque part, ce n’est pas logique ». A bon entendeur...

 

Document :

Rapport de l'Observatoire régional de l'agriculture biologique -

L’Agriculture biologique en Bourgogne - Données 2009

 

Source :

http://www.dijonscope.com/011072-cote-d-or-agriculture-biologique-une-filiere-qui-rapporte-nbsp

 

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Agriculture biologique, c’est aussi la seule filière efficace pour résoudre le déficit de la Sécurité Sociale.

 

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Dijonscope, une autre information.

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 00:04

Le syndicat mixte du bassin de l’Or, le Symbo, est né il y a moins d’un an pour essayer de restaurer au mieux le bassin versant d’un étang particulier de l’Hérault de part sa superficie de 3600 hectares, soit 36 km2 !

 

etang-de-l-or.PNG

 

" Il ressort de cet état des lieux que la qualité des eaux du Dardaillon et du Viredonne est fortement altérée par la pollution des stations d'épuration des villages traversés et des pesticides répandus par les agriculteurs. " écrit Jean-Pierre Gorce*, une évidente vérité pour une grande majorité de nos rivières. Vérité trop souvent inavouée et donc, fort appréciée ici.

 

En conclusion de son article, il précise « Encore faut-il qu'un programme d'actions se mette rapidement en place, souhait manifestement partagé par tous les participants à cette réunion …  ». Nous pourrions ajouter " … encore faudra-t-il que le futur programme d'actions soit respecté ", ce qui demande la mise en place d'une pédagogie volontaire pour faire évoluer les habitudes et les égoïsme de tous. Nous souhaitons un bon courage aux intervenants, la route sera longue.

 

gorce-jean-pierre.PNG

 

 

* Lire l’article de Jean-Pierre Gorce, correspondant de Midi Libre, sur son blog officiel consacré à Saint-Christol : « La santé de l'étang de l'Or en question » à cette adresse

http://saintchristol.blogs.midilibre.com/archive/2010/09/17/la-pollution-de-l-etang-de-l-or-en-question.html

 

 

  

et voir le site du symbo http://www.etang-de-l-or.com/,

un espoir pour demain.

 

symbo.PNG

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 18:34

On peut toujours rêver

 

 

viticulture raisonnée - avril 2010

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